L'INTÉGRATION DES MINORITÉS EST-ELLE UNE SOLUTION AUX CONFLITS POLITIQUES ET ETHNIQUES EN RD CONGO ?

L’Afrique indépendante est confrontée à des problèmes qu’on croirait insolubles. Ceux-ci relèvent de plusieurs domaines: politique, social, ethnique, économique, sécuritaire, technologique…L’un de ses États les plus en vue, la République démocratique du Congo n’a cessé, depuis juillet 1960, d’avoir des soubresauts qui l’ont mis(e) à mal, au point qu’il (elle) peine à s’en relever. Que ce soit au niveau national, ou à ceux provincial et/ou local, des conflits de tous genres l’assaillent. Ses dirigeants se disputent à tout va, ses populations, pour ne pas dire ses ethnies et ses tribus, s’opposent farouchement et irréductiblement les unes aux autres voire aux institutions. Ses hommes et femmes politiques des camps opposés s’empoisonnent l’existence régulièrement, au point que si l’empoisonnement physique n’était pas un acte répréhensible et immoral, beaucoup y recourraient. Pourtant, l’intégration des minorités et de ces différents groupes à divers niveaux dans le système politique congolais, par un partage, si pas équilibré, du moins équitable, du pouvoir dans les domaines susmentionnés, ferait en sorte que les uns et les autres se retrouvent et ne se sentent pas écartés des dividendes de celui-ci. Mais cela devrait se faire dans le respect (strict) des règles démocratiques et judiciaires. Le power-sharing est une voie par excellence pour mettre tout le monde d’accord et l’engager sur la voie du développement intégral.