LA BONNE GOUVERNANCE EN MATIERE D’ECHANGE D’INFORMATIONS ENTRE LES ORGANISMES PUBLICS ET LA LUTTE CONTRE LA CRIMINALITE FINANCIERE AU MAROC

Le développement économique et social d’un pays est tributaire notamment de sa capacité à attirer les investissements et les capitaux, à faciliter le transfert de la technologie et du savoir-faire et à intéresser/fidéliser les compétences locales. Pour atteindre cet objectif et gagner la confiance des investisseurs, l’administration publique et les autres organismes étatiques ont un rôle central à jouer : mettre en place une bonne gouvernance, condition nécessaire à la réussite des coopérations inter institutionnelles. Le présent travail s’intéresse à une catégorie spécifique d’acteurs publics (DGSN –DOUANE – ANRF – DGI) qui œuvrent à la moralisation de la vie publique et au renforcement de la confiance des acteurs économiques dans les institutions de l’Etat et ce à travers, notamment une lutte efficiente contre la criminalité financière. En effet, tout investisseur et bailleur de fonds cherche un environnement sain et transparent, pour dénouer ses affaires. De ce fait, les acteurs publics sont appelés à s’adapter à ces exigences et à offrir les garanties nécessaires et ce, en améliorant la bonne gouvernance des acteurs, en renforçant leurs responsabilités, en assurant l'intégrité, la transparence et l'ouverture, en particulier l’accès à l'information et en privilégiant et développant les axes de la coopération nationale et internationale dans la lutte contre la criminalité financière.